METAMORPHOSES (2017)

LE PROJET

Depuis décembre 2015, l’école Jacques Prévert et le PHAKT – Centre culturel Colombier collaborent autour de résidences d’artistes et professionnels des métiers de l’art sur la thématique du Portrait et de l’Identité. 
Pour cette troisième et ultime saison de résidence, le collège LES CHALAIS et l’école Jacques Prévert s’associent pour inviter la commissaire d’exposition Doriane Spiteri, qui accompagnera les élèves dans toutes les phases de conception et de réalisation d’une exposition. 

UNE EXPOSITION : DEUX LIEUX

Ce lancement de résidence prend la forme d’une exposition en deux temps, l’un à l’école et l’autre au collège qui, ensemble, sont l’occasion de se rencontrer, de faire connaissance ou de revenir sur les années précédentes. Ce sont donc deux volets complémentaires qui invitent à se déplacer. 
Expositions du 27 novembre 2017 au 26 janvier 2018
http://unartisteajacquesprevert.tumblr.com/

GROUPE SCOLAIRE JACQUES PREVERT

Vernissage, jeudi 23 novembre à 16h30
Gladys, Christian Milovanoff, Anne et Patrick Poirier

Dans cette exposition, les artistes se positionnent comme des archéologues, remontant aux origines du corps en explorant ses qualités plastiques. Ils ont recours à une approche sculpturale du corps, transformant le visage en statuaire antique ou, au contraire, en cherchant la mémoire d’un visage derrière le portrait d’une sculpture. Ils explorent alors ce qui devient signifiant dans le visage entre identité propre au sujet et composante archétypale. Il y a quelque chose de semblable dans ces portraits : ils portent en eux la mémoire de tous les visages. 

COLLEGE LES CHALAIS

Vernissage, vendredi 24 novembre à 16h30
Muriel Bordier, Florence Chevallier 

Par des jeux de mises en scène, les artistes présentés transforment le portrait en fiction. Celui-ci débouche sur un détournement de sens, une multiplicité d’interprétations. Si la fonction du portrait est de révéler, dévoiler, démasquer l’identité, elle tend également à la brouiller. La photographie prend ici un air cinématographique, les codes utilisés tendent à rendre un discours documentaire ou esthétisant. 
Les artistes expriment des mythologies créant des effets de fiction et de narration à la recherche de l’identité et de l’alterité.